Τετάρτη 25 Ιουνίου 2014

LA TABLE ILIAQUE



Ο ΠΙΝΑΚΑΣ ΤΗΣ ΙΛΙΑΔΟΣ ανακαλύφθηκε το τον 17ο αιων. στα ερείπια  ενός ναού στην οδό  APPIENNE ΡΩΜΗ


Des scènes empruntées aux poèmes homériques et aux autres poèmes épiques figurent sur les peintures des vases grecs depuis le VIIe siècle au moins, et il ne manque pas de témoignages littéraires pour attester que de tels sujets étaient également courants sur des oeuvres d'art de plus grand prix, par exemple le coffre de Cypselos. Pourtant il a fallu attendre l'époque hellénistique pour voir couramment apparaître des ensembles de scènes épiques suivant le fil de l'histoire, comme en poésie. Jusque là, l'artiste se souciait peu de sa source littéraire ou de l'ordre des épisodes. A l'époque hellénistique au contraire, il était devenu un illustrateur suivant scrupuleusement les poèmes.
L'un des premiers cycles de peintures épiques à être attesté est la mosaïque du vaisseau d'Hiéron (248 av.JC), qui représentait toute l'Iliade. Le peintre Theon (ou Theoros) peignit une guerre de Troie en plusieurs tableaux qui par la suite furent transportés à Rome. Une série de fresques découvertes dans une maison de l'Esquilin en 1848 donne une bonne idée de ce que pouvaient être de telles peintures. Elles représentent des scènes des récits d'Ulysse à Alcinoos dans l'Odyssée : Circé, les Cyclopes, les Lestrygons, la descente chez Hadès. Des scènes inspirées de ces cycles étaient aussi très appréciées comme ornements de coupes en métal ou en céramique. De nombreux "bols homériques" à glacis rouge de Samos ont été découverts et étudiés par le professeur Robert (50tes Winckelmannsfestprogram 1890, pp. 1-96, "Homerische Becher"). Ils sont décorés de scènes de l'Iliade, de l'Odyssée, de l'Ethiopide, de la Petite Iliade, de l'Iliou Persis et du cycle thébain, avec des inscriptions indiquant le nom des héros et des citations du poète. De telles oeuvres d'art, inspirées par la mode littéraire de l'époque, inspiraient en retour la littérature. Chez Virgile, les images de la guerre de Troie semblent trouver leur origine dans de telles peintures, au moins autant que dans la littérature. Quand Enée visite le temple de Junon à Carthage, "videt Iliacas ex ordine pugnas", une citation qui pourrait tout aussi bien s'appliquer au poète lui-même.
La Table Iliaque a pour titre ΤΡΩΙΚΟΣ (sc. πίναξ) et propose une suite encyclopédique de scènes de la guerre de Troie, tirées de la Destruction de Troie de Stésichore (ΙΛΙΟΥΠΕΡΣΙΣ ΚΑΤΑ ΣΤΗΣΙΧΟΡΟΝ), l'Iliade d'Homère (ΙΛΙΑΣ ΚΑΤΑ ΟΜΗΡΟΝ), l'Ethiopide d'Arctinos de Milet (ΑΙΘΙΟΠΙΣ ΚΑΤΑ ΑΡΚΤΙΝΟΝ ΤΟΝ ΜΙΛΗΣΙΟΝ), et de la Petite Iliade de Lesches de Pyrrha (ΙΛΙΑΣ Η ΜΙΚΡΑ ΛΕΓΟΜΕΝΗ ΚΑΤΑ ΛΕΣΧΗΝ ΠΥΡΡΑΙΟΝ).
Elle a une composition architecturale. Deux piliers (dont celui de gauche a été brisé) se dressent sur une base et constituent un cadre pour la Destruction de Troie. Au-dessus, dans une frise, des scènes du chant I de l'Iiade. Il y avait à gauche des scènes des chants II à XII, les douze autres livres occupant la partie de droite. Sur la base, au centre, des scènes de l'Ethiopide. Toutes ces scènes sont assorties d'inscriptions indiquant les noms des personnages et les épisodes principaux.
Sur le pilier subsistant se trouve un résumé des chants VII et suivants, sauf les chants XIII, XIV et XV. Il commence par οἱ δ’ Ἀχαιοὶ τ(ε)ῖχός τε καὶ τάφρον ποιοῦνται περὶ τὰς ναῦς. Ἀμφοτέρων δ’ αὐτῶν ἐξοπλισθέντων καὶ μάχην ἐν τῷ πεδίῳ συναψάντων οἱ Τρῶες εἰς τὸ τ(ε)ῖχος τοὺς Ἀχαιοὺς καταδιώκουσιν καὶ τὴν νύκτ’ ἐκείνην ἐπὶ ταῖς ναυσὶν ποιοῦνται τὴν ἔπαθλιν κ.τ.λ.. Le pilier perdu donnait le résumé des chants précédents.
Une inscription sur la base qui supporte le pilier donne le nom de l'artiste :
ὦ φίλε παῖ, Θεο]δώρηον μάθε τάξιν Ὁμήρου
ὄφρα δαεὶς πάσης μέτρον ἔχῃς σοφίας


"Apprends, cher enfant, l'arrangement d'Homère par Théodoros,
pour que cette leçon te permette de prendre la mesure de toute sagesse,"
une maxime qui rappelle celle d'Horace disant d'Homère : "Qui quid pulchrum, quid turpe, quid utile, quid non, planius ac melius Chrysippo et Crantore dicit," Epp. 1, 2, 3, 4. Il n'y a pas à douter de la restitution du nom Theodoros, qui doit être celui que mentionne Strabon comme l'auteur d'un traité, dans sa liste des hommes célèbres de Pergame (XIII. 4)
Il n'est pas facile de dire avec certitude à quel usage pouvait bien être destinée la Table. Jahn supposait un usage pédagogique, mais elle est de si petit format qu'elle ne pouvait servir qu'à un enfant à la fois. En outre, même inachevée, c'est une oeuvre de qualité, avec des scènes copiées à partir d'originaux célèbres, et qui semble donc trop ambitieuse et précieuse pour supporter les rudes manipulations d'une utilisation scolaire. Elle devait plus vraisemblablement servir de panneau ornemental dans une bibliothèque ou un coffret. Dans ce cas, il s'agirait du plus ancien exemple d'usage de tablettes encadrées, si courantes au Moyen Age, représentant des scènes de la Bible et des légendes, et d'un format adapté aux dévotions privées. Comme les triptyques médiévaux, elle a un rapport indiscutable avec les enluminures de la même période, proposant une sorte de galerie de peinture des représentations les plus célèbres de scènes classiques.


Δεν είναι εύκολο να πει με βεβαιότητα σε τι χρησίμευσε αυτόν ο πίνακας . Ισως για εκπαιδευτικούς σκοπούς , αλλά είναι τόσο μικρό μέγεθος που θα μπορούσε να χρησιμεύει μόνο για ένα παιδί κάθε φορά . Επιπλέον, αν και ημιτελής , είναι ένα έργο ποιότητας , με σκηνές αντιγραμμένες από πρωτότυπους διάσημους πίνακες , και φαίνεται υπερβολικά φιλόδοξο και πολύτιμ να αντέξουν στη σκληρή μεταχείριση μιας σχολικής χρήσης . Το πιθανότερο είναι ότι χρησιμοποιείται σαν διακοσμητικό πάνελ σε μια βιβλιοθήκη ή σε ένα ερμάριο . Σε αυτή την περίπτωση , πρόκειται για το αρχαιότερο παράδειγμα χρήσης δισκίων πλαισιώνεται τόσο διαδεδομένοι στο Μεσαίωνα , που απεικονίζαν σκηνές από τη Βίβλο και τους θρύλους , μιας διμορφωμένης μορφής ιδιωτικής ευλάβειας . Όπως μεσαιωνικά τρίπτυχα έχει μία αδιαμφισβήτητη σχέση με τις φωταγώγηση της ίδιας περιόδου , γεγονός που υποδηλώνει ένα είδος γκαλερί τέχνης από τις πιο διάσημες σκηνές από κλασικές παραστάσεις .


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